Avis sur le livre : Le Festin sauvage

Le roman met en scène trois générations d’une famille originaire de Minsk et vivant à Brooklyn, au sein de laquelle l’inévitable assimilation engendre des malentendus, tantôt comiques, tantôt graves, d’ordre gastronomique surtout. Et voilà le lecteur embarqué dans la préparation d’un bortsch ou d’une solianka. Boris Fishman enseigne l’« écriture créative » aux Etats-Unis et sa prose s’en ressent – les ficelles sont parfois visibles. Pourtant, les multiples recettes – non littéraires celle-là – intégrées à la narration ont l’air fort appétissantes – comme ce « poulet rôti farci de crêpes et d’oignons caramélisés » – et rendent le tout savoureux.

Le Monde - 10 Mars 2022